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[Zaragoza] 28/02/2020 « Mujeres ante la carcel » / Proyección – en el Centro Social Anarquista « La Revuelta »

Posted in anti-carcéral, Archives, événements, compas anarquistas, Des femmes face à la prison, Fanzines, femmes prisonnières on 22 février 2020 by liberonsles

El Colectivo de Apoyo a Mujeres Presas en Aragón, C.A.M.P.A.

PRESENTA :

En el Centro Social Anarquista « La Revuelta »

28 de febrero 2020 à las 20h
C/ San Agustín 18, 50002 Zaragoza

En este documental, realizado en México, 11 mujeres dan testimonio de la forma en que la cárcel se apodera de sus vidas : discriminaciones sistemáticas, roles asignados, apropiación del cuerpo… Ellas nos expresan sus vivencias, sus luchas y cómo con el paso del tiempo, llegan a una postura anti-carcelaria.

Además habrá rica cena vegana y montaremos nuestra distri de fanzines!

C.A.M.P.A. nace de la necesidad de intervenir sobre nuestra realidad política y social desde la crítica al sistema penitenciario. Somos un grupo de mujeres que decidimos crear el Colectivo de Apoyo a Mujeres Presas en Aragón para visibilizar y señalar lo que, entendemos, es una doble estigmatización: las mujeres presas.

C.A.M.P.A.

VIDEO : Miguel Peralta Betanzos suite à l’obtention de sa libération

Posted in anti-carcéral, Archives, compas anarquistas, Fanzines, Oaxaca, prisonnier-e-s de la guerre sociale., prisonnier-e-s en lutte on 1 novembre 2019 by liberonsles

Intervention de Miguel Peralta Betanzos
suite à l’obtention de sa libération

Mercredi 16 octobre, 2019. CDMX
Depuis l’École Nationale d’Anthropologie et d’Histoire ENAH. Df México
Transcription de la vidéo / Radiozapote fréquence libre

Salut, alors comment ça va, cool de voir ici tous les potes, ben on ne s’est pas vus depuis un bail pas vrai ?

Je voudrais remercier d’abord “Les autres avocats” qui ont toujours été sur le pied de guerre. Et parfois, sans trop de blé, on arrivait à peine à leur payer leurs frais, c’est pour ça que je me suis mis en grève de la faim Ah! Ah!

Bon je voudrais un peu partager avec vous mes réflexions sur la situation de la détention, parce que bon, la situation juridique, je crois qu’elle est plus que connue, tout mon procès est bourré d’irrégularités, depuis le jour de mon arrestation, j’ai été maintenu au secret pendant plus de 20 h et on m’a transféré dans une prison qui ne dépendait pas de ma juridiction, c’est à dire qu’elle se trouvait à plus ou moins 340 km de ma communauté qui est Eloxochitlán de Flores Magón.

En fait, des 8 témoignages, les 8 étaient faux, un témoin par exemple a reconnu que lui n’avait rien déclaré du tout, et finalement il a retiré sa déclaration. Deux autres témoins par exemple ont recopié exactement la même déclaration que celle du père de la personne décédée et c’est comme ça qu’avec ces 8 témoignages ils m’ont condamné l’année dernière à 50 ans de prison. Ces déclarations ont été contestées lors des interrogatoires et la supercherie a été démasquée, rien ne coïncidait ni dans le temps, ni le lieu mais bref comme ça j’ai passé 4 ans 5 mois et 14 jours à résister, c’est une situation difficile de s’opposer au système de justice pourri de notre pays et dont les institutions à la fin, ne font que faire semblant de travailler.

Par exemple, le nouvel organisme chargé des peuples indigènes, le – je ne sais même plus son foutu de nom – ah oui, l’IMPI, par exemple, si tu en as besoin quand tu es prisonnier, la première chose qu’ils te demandent c’est si tu as un traducteur ou la seule chose qu’ils peuvent te proposer c’est une aide pour demander ta mise en liberté anticipée, ils n’ont aucune intervention réelle par rapport à la population carcérale. Par exemple à Cuicatlan, la majorité des détenus sont d’origine indigène : il y a des Chinantèques, Mazatèques qui sont la majorité de la population, il y a des Mixtèques, Mixes il y a des Zapotèques, il y a aussi des Triquis, un tas de frères triqui, Amuzgos et Cuicatèques. Les Mazatèques sont la majorité, du coup on appliquait les formes de convivialité culturelle mazatèque vous connaissez, non ? On communique par le biais du « sifflet » *. Lire la suite

[Oaxaca] Miguel Peralta Betanzos sort de prison !

Posted in anti-carcéral, Archives, compas anarquistas, Oaxaca, prisonnier-e-s en lutte on 15 octobre 2019 by liberonsles

Après 27 jours de grève de la faim, après 4 ans et 5 mois de prison, notre compagnon Miguel Peralta Betanzos est sorti de la prison de Cuicatlan, Oaxaca ce mardi 15 octobre 2019. Nos sommes heureux et heureuses d’apprendre cette nouvelle.

À bas les murs des prisons !
La lutte durera jusqu’à ce que nous soyons tous et toutes libres !

Rappel :

Miguel Ángel Peralta Betanzos est un jeune indigène mazatèque, anarchiste et membre de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca. Le jeudi 30 avril 2015, Miguel a été arrêté au centre-ville de Mexico.

Depuis 2010, le groupe cacique dirigé par la famille Zepeda a tenté d’imposer, par la force, la répression et la prison, les partis politiques leurs pratiques et leurs méthodes pour gagner des sièges au gouvernement et augmenter leurs bénéfices économiques, ce qui a déchaîné un conflit très violent au sein de la communauté d’Eloxochitlán de Flores Magón.

Depuis le 30 avril 2015, Miguel était enfermé dans la prison de Cuicatlán, Oaxaca. Lui et sept autres personnes détenues ainsi qu’une vingtaine d’inculpés, sont accusés de la mort d’une personne lors d’une attaque perpétrée par le groupe cacique de Zepeda lui-même, en décembre 2014, alors que l’Assemblée Communautaire, opposée aux partis politiques, se trouvait réunie pour élire ses représentant-e-s.

Le 26 octobre 2018, Miguel a été condamné à 50 ans de prison pour tentative d’homicide qualifié et homicide qualifié.

Le 19 septembre 2019, Miguel annonçait dans une lettre, sa grève de la faim.

Miguel Peralta Betanzos est sorti de la prison de Cuicatlan, Oaxaca ce mardi 15 octobre 2019.

[OAXACA] Nouvelles du prisonnier anarchiste Miguel Betanzos : 25 jours en grève de la faim

Posted in anti-carcéral, Communiqués, compas anarquistas, Oaxaca, prisonnier-e-s en lutte on 14 octobre 2019 by liberonsles

Lettre depuis la prison de Cuicatlan Oaxaca. Reçue le 11 octobre 2019.

15 jours ouvrables et le juge Modesto Isaías Santiago Martínez n’a pas tenu son engagement.

Le 19 septembre lorsqu’à eu lieu l’audience finale, le Juge du Tribunal Mixte de Huautla de Jiménez, s’est engagé verbalement à se prononcer dans les 15 jours ouvrables à venir or il n’a pas tenu son engagement.

Aujourd’hui 10 octobre, les 15 jours ouvrables que le juge avait pour se prononcer sur ma situation juridique, selon le code pénal de l’État de Oaxaca, se sont écoulés et il n’a pas non plus tenu son engagement.

Aujourd’hui, moi par contre oui, cela fait 4 ans 5 mois et 10 jours que je suis en prison pour un procès fabriqué de toutes pièces, aujourd’hui voilà 22 jours que je n’ai pas ingéré un seul aliment, car je sais pertinemment qu’il n’y a pas le moindre motif pour rester un jour de plus en prison et je proteste avec mon corps, pour exiger de façon déterminée ma liberté en échange de la mise en danger de ma santé.

Aujourd’hui le juge annonce qu’il peut prendre tout le temps qu’il lui plaît pour prononcer la sentence, mais ce temps est mon temps, mon temps volé, mon temps emprisonné, mon temps a des jours ouvrables et des jours non ouvrables, mon temps ne répond pas à leurs codes ou à leurs lois, auxquels pourtant ils prétendent continuer à le soumettre.

En même temps, dans toutes les instances chargées de faire respecter et de permettre l’accès à un « système de justice rapide, objective, rendue de façon impartiale » ils prétendent qu’ils ne sont pas compétents, qu’ils ne peuvent rien faire, qu’il faut prendre patience, alors je réaffirme la chose suivante, votre fonction publique est un simulacre, une farce en votre nom. Il est évident que le pouvoir d’une députée règne sur ces institutions. Avec de telles réponses, le retard et les irrégularités juridiques tout au long de mon enfermement, ils continuent de démontrer que leurs institutions sont seulement au service du caciquisme, de ceux et celles qui nous dépouillent, de ceux qui mentent pour occuper des fonctions publiques, des ambitieux.ses, des corrompu.e.s.

Aujourd’hui, je dois également dire que la raison pour laquelle j’ai rompu la grève du silence que je menais depuis le 12 septembre, a été lorsqu’ils ont décidé de ne pas me présenter à mon audience sous des prétextes grotesques. Je dois dire que je remercie avec toute l’énergie qui me fait résister, tous et toutes celle.s.x qui sont restés attentifs, qui ont fait écho à mon silence et sont parvenus à faire du bruit autour de leurs mensonges. Mais je dois aussi dire, insister même que ni la députée Elisa Zepeda Lagunas ni son père le tortionnaire Manuel Zepeda Cortés, ne peuvent plus continuer à soutenir ni juridiquement ni médiatiquement leurs accusations à mon encontre. Elisa et Manuel, ceux qui me dénoncent dans le dossier 02/2015, on fabriqué les faits de telle sorte que le seul pilier qui leur reste et sur lequel ils peuvent s’appuyer est l’impunité, le trafic d’influences et la manipulation du Pouvoir Judiciaire. De leurs six témoins à charge, un n’a pas reconnu sa déclaration, les déclarations des deux autres ne sont qu’une copie de celle de Manuel Zepeda, deux n’étaient pas sur les lieux (ils ont rapporté ce qu’on leur a raconté) et l’autre témoin dit que les personnes étaient masquées. Il n’y a rien d’autre dans le dossier, ces témoignages contradictoires, vagues et déjà controversés, c’est tout ce que le juge doit prendre en considération, il n’y a rien qui demande un temps indéfini, car malgré l’argument selon lequel il ne peut prononcer ma mise en liberté parce que mon dossier comporte six tomes et s’il y a six tomes c’est qu’ils sont remplis de pages d’arrêts accumulés par les irrégularités et les violations tout au long de la procédure. Le juge le sait parfaitement, car c’est lui-même qui était chargé du Tribunal au début du montage du dossier et c’est lui qui a émis les mandats d’arrêts ; lui en tant que spécialiste des lois sait pertinemment que les témoins à charge n’ont aucune valeur de preuve et que l’argumentaire juridique que nous avons présenté pour ma défense le démontre pleinement. En tant que juge incorruptible il devrait agir de façon impartiale en dictant la sentence de ma mise en liberté immédiate sans délais et sans poursuivre cette farce fabriquée et utilisée par la famille de caciques des Zepeda Lagunas.

Je termine en disant que je poursuis ma grève de la faim pour exiger qu’ils cessent de retarder ma mise en liberté.

Miguel Peralta 

Prisonnier en grève de la faim.

Source : anglais et espagnol  

Traduction Amparo

Miguel Ángel Peralta Betanzos est un jeune indigène mazatèque, anarchiste et membre de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca. Le jeudi 30 avril 2015, Miguel a été arrêté au centre-ville de Mexico. Cette arrestation a été perpétrée avec une grande violence par trois personnes en civil sans identification ni mandat d’arrêt, accompagnées de plus de 20 policiers « ministériels » de la ville de Mexico. Toutes ces irrégularités concernant l’arrestation de Miguel constituent une attaque de plus contre l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán, dans la continuité de celles qui ont été perpétrées depuis 2010 par le groupe cacique dirigé par la famille Zepeda et à présent par Elisa Zepeda, l’actuelle députée locale, présidente de la Commission de Justice du Congrès d’Oaxaca du parti au pouvoir de MORENA*.

Miguel est l’un des 7 prisonniers indigènes membres de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, qui se trouvent enfermés dans les différentes geôles de cet état Mexicain. Plus de 23 membres de l’Assemblée d’Eloxochitlán, hommes et femmes, sont sous mandats d’arrêts et ont été criminalisés pour avoir défendu « les us et coutumes communautaires » qui prévoient une autre façon de choisir ses représentants, s’opposant aux partis politiques soutenus par les caciques locaux qui essaient d’imposer à tout prix leur pouvoir afin de mieux contrôler la communauté par la peur et la prison.

Le 26 octobre 2018, Miguel a été condamné à 50 ans de prison.

Le 12 septembre 2019, Miguel aurait dû être présenté devant le Tribunal Mixte de Première Instance de Huautla de Jiménez, Oaxaca, pour une nouvelle comparution définitive, droit qui lui a été encore une fois refusé par la Cour, l’audience a été reportée au 19 septembre 2019.

Note : MORENA (Movimiento de Regeneración Nacional) parti politique de l’actuel Président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador.

Le 19 septembre 2019, Miguel annonçait sa grève de la faim.

Miguel Betanzos condamné à 50 ans de prison. Prise de position

[Oaxaca] Miguel Peralta Betanzos, 16 jours en grève de la faim

Posted in anti-carcéral, compas anarquistas, Fanzines, Oaxaca, prisonnier-e-s de la guerre sociale., prisonnier-e-s en lutte on 5 octobre 2019 by liberonsles


 Reçu de CNA- Mexique, 4 octobre 2019

16 jours en grève de la faim

Miguel Peralta Betanzos est plus pâle, fatigué avec de fortes douleurs et nausées, il perd chaque jour du poids et le juge Mixto de Huautla de Jiménez, n’a toujours pas rendu son verdict.

Pourquoi continuent-ils d’allonger l’enfermement de Miguel Betanzos alors qu’il est déjà démontré d’un point de vue juridique qu’il n’y a aucune raison pour le retenir ne serait-ce qu’un seul jour supplémentaire ?

Serait-ce parce qu’ils continuent de permettre l’ingérence de la Présidente de la Commission de Justice du Congrès d’Oaxaca ?

Qu’attendent-ils pour rendre la liberté à Miguel Peralta alors qu’il est démontré que la députée Elisa Zepeda ment et a fabriqué les délits.

Vidéo Miguel Peralta Betanzos: audience du 19 septembre 2019

Vidéo réalisée par son groupe de soutien de la mazateca.

Miguel Ángel Peralta Betanzos est un jeune indigène mazatèque, anarchiste et membre de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca. Le jeudi 30 avril 2015, Miguel a été arrêté au centre-ville de Mexico. Cette arrestation a été perpétrée avec une grande violence par trois personnes en civil sans identification ni mandat d’arrêt, accompagnées de plus de 20 policiers « ministériels » de la ville de Mexico. Toutes ces irrégularités concernant l’arrestation de Miguel constituent une attaque de plus contre l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán, dans la continuité de celles qui ont été perpétrées depuis 2010 par le groupe cacique dirigé par la famille Zepeda et à présent par Elisa Zepeda, l’actuelle députée locale, présidente de la Commission de Justice du Congrès d’Oaxaca du parti au pouvoir de MORENA*.

Miguel est l’un des 7 prisonniers indigènes membres de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, qui se trouvent enfermés dans les différentes geôles de cet état Mexicain. Plus de 23 membres de l’Assemblée d’Eloxochitlán, hommes et femmes, sont sous mandats d’arrêts et ont été criminalisés pour avoir défendu « les us et coutumes communautaires » qui prévoient une autre façon de choisir ses représentants, s’opposant aux partis politiques soutenus par les caciques locaux qui essaient d’imposer à tout prix leur pouvoir afin de mieux contrôler la communauté par la peur et la prison.

Le 26 octobre 2018, Miguel a été condamné à 50 ans de prison.

Le 12 septembre 2019, Miguel aurait dû être présenté devant le Tribunal Mixte de Première Instance de Huautla de Jiménez, Oaxaca, pour une nouvelle comparution définitive, droit qui lui a été encore une fois refusé par la Cour, l’audience a été reportée au 19 septembre 2019.

Le 19 septembre 2019, Miguel annonçait sa grève de la faim et du silence. Grèves qui continuent à ce jour.

Miguel Betanzos condamné à 50 ans de prison. Prise de position

Note : MORENA (Movimiento de Regeneración Nacional) parti politique de l’actuel Président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador.

 

Fanzines

 

OAXACA: Nouvelles du prisonnier anarchiste Miguel Betanzos: grève de la faim

Posted in anti-carcéral, événements, compas anarquistas, Oaxaca, prisonnier-e-s en lutte on 1 octobre 2019 by liberonsles

« Une nouvelle fois, nous avons pu vérifier de quel bord se situait la loi, de celui de l’ambition, du pouvoir et de l’argent. Le cynisme de la « justice » a soufflé sur les braises rageuses de nos cœurs et nous encourage à continuer la bataille contre le pouvoir »… Déclaration de Miguel en réaction à la décision du tribunal qui l’a condamné à 50 ans de prison.

19 septembre 2019

OAXACA: Nouvelles du prisonnier anarchiste Miguel Betanzos: grève de la faim /  Rappel ; texte envoyé par son groupe de soutien, compas et ami-es.

Voilà maintenant plus de 11 jours que notre compagnon Miguel a commencé une grève de la faim, 11 jours sans obtenir aucune réponse du juge Modesto Isaías Santiago Martínez et chaque jour qui passe la santé de Miguel se détériore…

Déclaration de Miguel  en grève de la faim suite à sa dernière audience

19 septembre 2019

Une fois de plus je transforme mon corps en arme de lutte contre l’injustice
A partir d’aujourd’hui en plus de la grève du silence je cesserai de consommer tout type d’aliment.
Grève de la faim : MENU
Pour mon petit déjeuner : les casse-croûtes de la patience
Pour mon déjeuner : le buffet de la résistance
Pour mon goûter : le plat principal de la solidarité
Pour mon dîner : le dessert de la liberté

Miguel ne mettra pas fin à sa grève du silence ni de la faim tant qu’il n’aura pas obtenu sa remise en liberté.

Pour cela nous vous appelons à nouveau à continuer à faire écho à son cri de Liberté. Chaque jour où ils le retiennent prisonnier met sa santé en danger. Au Juge du Tribunal Mixte de Première instance de Huautla de Jiménez, nous exigeons qu’il prononce immédiatement une sentence de mise en liberté pour Miguel.

Nous rendons responsable de cette situation la députée locale de Morena*, Elisa Zepeda Lagunas puisque c’est elle ainsi que sa famille de caciques qui ont fabriqué ces accusations qui conduisent à maintenir Miguel en prison. Leurs fausses déclarations ont été démontées juridiquement.

« Je suis pleinement conscient que la prison et l’isolement que nous vivons relèvent des actions, des omissions et des mécanismes juridiques et politiques sciemment mis en place par les représentants de la « justice » grâce aux marionnettes qui œuvrent au sein du Tribunal Supérieur et du Tribunal Mixte, sachant que la consigne et le désir de la Chargée de Commission de Justice du Congrès Local de Oaxaca est de nous maintenir loin de notre communauté. Je parle de la députée locale de Morena, Elisa Zepeda Lagunas, qui ne cesse de mentir aux médias et achète des communiqués de presse à des journaux comme El Imparcial de Oaxaca, Noticias Voz e Imagen de Oaxaca, El Universal, Milenio, et tant d’autres qui, à coup de formules sensationnalistes et sans réelle investigation journalistique de fond, persistent à relayer ce mensonge et à donner crédit à la farce montée par cette soi-disant défenseuse des droits de l’homme, qui en réalité n’a rien fait d’autre que s’enrichir et prendre le pouvoir. On croit peut-être que la classe politique ne se forme que dans des espace sociaux larges comme le sont les métropoles ou les villes, où ses membres peuvent facilement s’éclipser et disparaître, mais il n’en est pas ainsi, dans les petits villages aussi elle prolifère avec les mêmes intentions : s’approprier les territoires en imposant ses gouvernements, toujours contre l’auto-détermination des peuples ».

(…) « Nous continuerons d’exiger et de lutter pour que le processus juridique cesse ses atermoiements, nous continuerons à dénoncer les vices de forme et les croche-pieds que l’on nous fait à chaque pas, nous en appelons à la solidarité pour continuer à agir ensemble dans la lutte anti-carcérale, rien ne nous arrêtera, nous leur arracherons des mains notre liberté ! »

Miguel Peralta
Depuis la prison de Cuicatlán
Janvier 2019

Rappel :

Miguel Peralta Betanzos, est un compagnon anarchiste natif de la Communauté d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca. Depuis plusieurs années il est aux côtés de sa commune comme membre de l’Assemblée Communautaire, instance principale de la prise de décisions collectives.

Depuis 2010, le groupe cacique dirigé par la famille Zepeda a tenté d’imposer, par la force, la répression et la prison, les partis politiques leurs pratiques et leurs méthodes pour gagner des sièges au gouvernement et augmenter leurs bénéfices économiques, ce qui a déchaîné un conflit très violent au sein de la communauté.

Depuis le 30 avril 2015, il est détenu dans la prison de Cuicatlán, Oaxaca. Lui et sept autres personnes détenues ainsi qu’une vingtaine d’inculpés, sont accusés de la mort d’une personne lors d’une attaque perpétrée par le groupe cacique de Zepeda lui-même, en décembre 2014, alors que l’Assemblée Communautaire, opposée aux partis politiques, se trouvait réunie pour élire  ses représentant-e-s.

Le 26 octobre 2018, Miguel a été condamné à 50 ans de prison pour tentative d’homicide qualifié et homicide qualifié, inculpations habituellement fabriquées contre les lutteurs sociaux.

Le 12 septembre, Miguel aurait dû être présenté devant le Tribunal Mixte de Première Instance de Huautla de Jiménez, Oaxaca, pour une nouvelle comparution définitive, droit qui lui a été encore une fois refusé par la Cour, l’audience a été reportée au 19 septembre 2019.

Le 19 septembre 2019, Miguel annonçait dans une lettre, sa grève de la faim et du silence. Grèves qui continuent à ce jour.

– Entretien de Voices in Movement avec Miguel Peralta Betanzos, prisonnier anarchiste d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca ici

– [Oaxaca] Lettre sur la situation que nous vivons mon compagnon Miguel Peralta et moi-même. Lettre de Mariana ici

[Santander] Jornadas anticarcelarias de junio / Homenaje a Pastora (último evento 2019)

Posted in anti-carcéral, Archives, événements, compas anarquistas, Des femmes face à la prison, prisonnier-e-s en lutte on 14 juin 2019 by liberonsles

SÁBADO 8 JUNIO

En el centro social okupado la lechuza
c/barrio la torre nº43 Monte.
Santander

12:00 h Presentación documental “Nos robaron las noches” con lxs compañerxs de Touluse «Les Trois passants», realizadores del docu y posterior debate.

Documental colectivo, que se realizó en octubre del 2016 y se terminó en abril del 2017, se trata de una herramienta de lucha anti-carcelaria. Es un documental realizado con medios propios, por personas solidarias y no especialistas. « En este documental, realizado en México, 11 mujeres dan testimonio de la forma en que la cárcel se apodera de sus vidas : discriminaciones sistemáticas, roles asignados, apropiación del cuerpo… Ellas nos expresan sus vivencias, sus luchas y cómo con el paso del tiempo, llegan a una postura anti-carcelaria. »

La realización del documental fue posible gracias a la complicidad de 11 mujeres : expresas, madres, compañeras e hijas de presos, así que a la participación de La Voz de los Zapotecos Xiches en Prisión de Oaxaca; del Grupo de Trabajo no Estamos todxs de Chiapas, de la Cruz Negra Anarquista de México y del grupo de Les trois passants (Los tres caminantes) de Toulouse.

14:30 h Comedor vegano

16:00 h Mesa redonda; con Les Trois passants, Familias frente a la crueldad carcelaria, Tokata, Henas y otras personas cercanas a la realidad carcelaria

Homenaje a Pastora y actividades diversas

En el centro social okupado la lechuza
c/barrio la torre nº43 Monte.
Santander

https://henas.noblogs.org/

http://tokata.info/

La Corogne / Toulouse/ Mexique : Pastora vit dans nos cœurs

Notre chère compagnonne « Pastora » Dominga González Vieites, mère de l’ex-prisonnier anarchiste Xosé Tarrío González , est décédée d’un infarctus le 25 avril 2019. Pastora a porté de nombreux projets et en avait encore bien d’autres en tête. Elle a participé activement à l’Athénée Libertaire Xosé Tarrío, à La Corogne, où elle a toujours réussi à organiser des cantines de soutien à la lutte anticarcérale; elle avait aussi le projet de créer des cantines sociales : « Pour que personne ne manque d’un repas », disait-elle à ses camarades de l’Athénée. Pastora participait aussi au projet d’association de proches de prisonnierEs et victimes de répression au niveau national, intitulé « Familles face à la cruauté carcérale ».

[Köln-Deutschland] « Nos robaron las noches » – « Sie haben uns die Nächte gestohlen »

Posted in anti-carcéral, compas anarquistas, Des femmes face à la prison, prisonnier-e-s en lutte on 27 Mai 2019 by liberonsles

« Nos robaron las noches » – « Sie haben uns die Nächte gestohlen » (70 Minuten) – Film & Infoveranstaltung zur Lage anarchistischer Gefangener in Mexiko.

In diesem kollektiven Dokumentarfilm, gedreht in Mexiko in den Jahren 2016 und 2017, berichten 11 Frauen darüber, wie das Gefängnis sich ihrer Leben bemächtigt : systematische Diskriminierung, Rollenzuschreibungen, die Aneignung ihrer Körper… Sie erzählen uns von ihren Erfahrungen, von ihren Kämpfen und davon, wie sie mit dem Laufe der Zeit eine Anti-Knast-Haltung einnehmen.

Im Anschluss an den Film wollen wir kurz über die Situation zweier anarchistischer Gefangener berichten, die derzeit in Mexiko im Knast sitzen und zu langen Haftstrafen verurteilt wurden. Miguel Peralta und Luis Fernando Sotelo. Vor allem sollen aber die Frauen im Film zu Wort kommen.

Autonomes Zentrum Köln

[MEXIQUE] ¡Fuego a las cárceles!, Feu aux prisons ! Burn the prisons!

Posted in anti-carcéral, compas anarquistas on 20 Mai 2019 by liberonsles

This communique comes from anarchists in Mexico City; a humble gesture of solidarity with comrades facing state repression throughout the world.

Depuis la ville de Mexico, nous exprimons notre solidarité et notre amour aux companer@s qui sont descendu·es dans les rues le 1er mai, et aux nombreuses personnes qui ont été détenues par l’État suite à leur mobilisation. La répression est la seule réponse de l’État face à cette peur qui le ronge ; une peur face au pouvoir de la révolte, à l’organisation autonome des personnes, à la révolution en gestation.

Nous nous solidarisons avec les plus de 300 compagnon·nes détenu·es à Paris, en France ; avec les plus de 600 compas détenu·es à Bandung, en Indonésie ; et aux 12 inculpé·es de Bruxelles, Belgique, pour avoir porté leur rage révolutionnaire dans les rues face à la sévère répression étatique et pénitentiaire.

Nous nous solidarisons avec toutes celles et ceux qui sont toujours derrière des barreaux, ou qui sont persécutés à cause de leur engagement pour détruire la domination et l’oppression sous toutes leurs formes.

La solidarité ne connaît pas de frontières. Vous n’êtes pas seul·es. De là où nous sommes, avec vous, nous continuons la lutte contre les états et le capitalisme.

Feu aux prisons ! À bas la police !
Liberté pour Miguel Peralta* !!!!!!

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Desde la Ciudad de México, enviamos nuestra solidaridad y amor a lxs compañerxs que salieron a las calles el 1 de mayo y a lxs muchxs secuestradxs por el Estado como resultado de ello. La represión es la reacción del Estado a un miedo que roe; un miedo al poder de la revuelta, a la organización autónoma de las personas, a la revolución que se está gestando.

Nos solidarizamos con las más de 300 compañerxs detenidas en París, Francia; lxs más de 600 compañerxs detenidas en Bandung, Indonesia y; lxs 12 procesadxs en Bruselas, Bélgica, por llevar su rabia revolucionaria a las calles ante la dura represión estatal y carcelaria.

Nos solidarizamos con todxs lxs que permanecen entre rejas o son perseguidxs por su compromiso con la destrucción de la dominación y la opresión en sus diversas formas.

La solidaridad no tiene fronteras. Ustedes no están solxs. Desde nuestra geografía, junto a ustedes, continuamos la lucha contra los estados y el capitalismo.

¡Fuego a las cárceles! ¡A la mierda la policía!
Miguel Peralta Libre!!!!!!

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This communique comes from anarchists in Mexico City; a humble gesture of solidarity with comrades facing state repression throughout the world.

From Mexico City, we send our solidarity and love to the comrades who took the streets on May 1st, and to the many who were kidnapped by the state as a result. Repression is the state’s reaction to a gnawing fear: a fear of the power of revolt, of the autonomous organization of the people, of the brewing revolution.

We stand in solidarity with the 300+ compañerxs detained in Paris, France; the 600+ compañerxs detained in Bandung, Indonesia; and the 12 anarchists being processed in Brussels, Belgium; for taking their revolutionary rage to the streets in the face of stiff state repression.

We stand in solidarity with all the social fighters that remain behind bars or are being persecuted by the state for their commitment to the destruction of domination and oppression in its various forms.

Solidarity has no borders. You all are not alone. From our geography here in Mexico City, together with you all, we commit to continue the struggle against states and capitalism.

Burn the prisons! Fuck the police! Free Miguel Peralta!

——–

* Miguel Peralta Betanzos est un jeune indigène mazatèque, anarchiste et membre de l’Assemblée Communautaire d’Eloxochitlán de Flores Magón, Oaxaca, Mexique. Il a été arrêté le jeudi 30 avril 2015 et dernièrement il a été condamné à 50 années de prison. Eloxochitlán de Flores Magón est le berceau de l’anarchiste mexicain Ricardo Flores Magón. C’est une commune d’environ cinq mille habitants qui se trouve dans la région appelée Cañada, dans l’État d’Oaxaca au Mexique. Comme les deux tiers des communes de l’État d’Oaxaca, elle est régie par le système des « us et coutumes indigènes » dont l’Assemblée est l’organe de prise de décisions s’opposant aux partis politiques.

Miguel Betanzos condamné à 50 ans de prison – prise de position

[Salamanca] XXIII Jornadas de la Marcha a la Cárcel de Topas – 2019

Posted in anti-carcéral, Archives, événements, compas anarquistas, femmes prisonnières, prisonnier-e-s en lutte on 1 avril 2019 by liberonsles

Marcha a Topas es un colectivo anticarcelario de Salamanca que desde hace 23 años organiza unas jornadas en contra de las prisiones y la marcha a la cárcel de Topas a finales de marzo o principios de abril. En el marco de estas jornadas se proyectará el documental : “Nos robaron las noches” « En este documental, realizado en México, 11 mujeres dan testimonio de la forma en que la cárcel se apodera de sus vidas : discriminaciones sistemáticas, roles asignados, apropiación del cuerpo… Ellas nos expresan sus vivencias, sus luchas y cómo con el paso del tiempo, llegan a una postura anti-carcelaria. » Sábado 6 de abril 2019 a las 20:00h en la Sala Mujeres Libres, C/ Perez Oliva, 2, Salamanca.

XXIII Jornadas de la Marcha a la Cárcel de Topas del 31 de marzo al 7 de abril 2019:
Programa XXIII Marcha a Topas

Voir – Projet – Rencontres / « Ils nous ont volé nos nuits » (2017 -2019)