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[Mexico] Voix depuis la prison : Extraits du journal anti-carcéral « El Canero n°4 »

Posted in anti-carcéral, Uncategorized on 30 juin 2016 by liberonsles

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Extrait de l’article « La prison: centre d’intoxication » rédigé par l’équipe médicale solidaire de la CIPRE – Coordination Informelle des Prisonnier.e.s en Résistance, Ville de Mexico, Canero N° 4

C’est en prison que les délinquants se créent, et cela va des prisonniers aliénés au directeur, aux matons et aux autorités.

Les statistiques officielles récentes signalent l’existence de 420 prisons au Mexique où cohabitent 242 000 prisonniers dans un espace prévu pour en accueillir 190 000. Dans ces conditions, les prisons sont des lieux propices à la contagion criminologique. Plus de la moitié de la population carcérale est constituée d’individus qui purgent des peines inférieures à 3 ans pour délits non graves ni violents, mais ils ont bien « mérité la réponse plus « contondante » et ferme de la part de l’État Mexicain, la prison ».

Au Mexique, le code pénal se sert de la prison de façon intensive et irrationnelle. Unique endroit au monde où 95% des infractions prévoient la prison comme forme de sanction. Dans les faits, la présomption d’innocence n’existe pas ni d’autres sanctions alternatives à l’incarcération…

Selon les statistiques de 2013, 220 des 420 prisons se trouvent en situation de surpopulation. Les prisons les plus surpeuplées se trouvent dans l’État de Nayarit avec un taux de surpopulation de 188%, la Ville de Mexico avec 184% et celle de Jalisco avec 176%.

Dans la Ville de Mexico les prisons dépassent les taux de surpopulation pour plus de 200% :

-Prison Oriente avec 274.17%
-Prison Norte avec 250.85%
-Prison Sur avec 217.85%

Cependant dans la prison de Tepeaca dans l’État de Puebla, la surpopulation atteint le taux de 400% dans un espace pour 46 266 prisonniers.

58,8% des prisonniers ont des condamnations inférieures à 3 ans. En janvier 2013, on comptait un total de 101 224 prisonniers sans condamnation, en attente d’un procès, dans la majorité des cas en raison du manque de ressources économiques pour couvrir les frais nécessaires pour avoir une défense adequate. Autrement dit, la capacité répressive de l’État se déchaîne envers les couches les plus défavorisées…

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carcel5Les couloirs de la ville défectueuse

Par Tonatiuh
Depuis la prison Nord de Mexico
« Reclu Norte » (Canero n°4)

Les couloirs de la ville défectueuse; l’un des couloirs parmi les plus dangereux et effrayants que tu puisses imaginer.

Tu peux tomber sur toutes sortes de surprises; observer l’entrée et la sortie d’objets pointus et tranchants arrachant la vie des corps humains ; rencontrer des gens qui doivent survivre dans la jungle de murs ; voir des « Chineandolos » : étranglements, serrant le cou par derrière, obstruant le passage d’oxygène au cerveau, perdant connaissance, pour enfin tomber par terre à cause des convulsions et devenir ainsi une proie facile à voler par les prédateurs; se battre à cause d’un simple frottement ou d’un coup de pouce reçu au milieu de la surpopulation carcérale, et tout ça, sans compter tous ceux qui ont perdu la vie en raison d’un vol insignifiant, des tennis, par exemple, ou de trucs du « Barco » : des aliments ou des choses sans aucune valeur que les visites apportent aux détenus.

Il y a des tas de façons de survivre dans « el kilometro » la taule : en vendant « rancho » de la bouffe, des médicaments, des produits comestibles, des vêtements, des chaussures, du pain, des livres, des clés USB, des enceintes, des appareils électriques, des matelas, des couvertures, même du viagra…

On dirait un couloir du quartier d’Indios Verdes ou Pantitlan ; une cour de n’importe quelle station de bus, de n’importe quelle cité à Tlatelolco, ou à l’institut polytechnique national IPN, ou bien l’architecture de n’importe quelle école.

Ce sont les couloirs de cette ville défectueuse et quand on transite par la taule « el kilometro » on doit faire face à toutes ces adversités, en faisant semblant, en prenant l’image de chacal « gandalla » pour pouvoir se défendre de toute sorte d’adversité.

Mais nous sommes prudents pour ne pas tomber dans le jeu des autres, pour ne pas devenir une proie de la corruption des matons, pour ne pas arriver à la punition, perdre ses dents, se faire poignarder ou perdre la vie; pour pouvoir sortir de cette petite ville où t’apprends à voler à grande échelle, à extorquer, à séquestrer, à mentir…

Ce sont les prisons de la ville de Mexico; l’image et le reflet des villes urbaines.

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Depuis L’enfer…CARCELMX

Par Ivan Rodriguez Tamayo
Depuis la Prison Nord
« Reclu Norte » (Canero n°4)

Imaginez seulement la scène, une chambre de 4m x 4m, occupée par 12 individus qui avec toute la force de leurs coeurs et le peu qui reste de l’âme, se limitent à se regarder les uns les autres avec respect mais toujours en se méfiant ; peu importe combien de temps ça fait qu’ils se connaissent ils ne pourront jamais savoir véritablement ce que pense l’un de l’autre, énigmes dans les ténèbres qui rôdent dans les couloirs obscurs ; mensonge, amertume, jalousie, anxiété, peur, rancune, tristesse, insécurité, faim, froid, honte, solitude, adrénaline, colère, luxure, désespoir, orgueil, inégalité, abus, maltraitance, fatigue et surtout, douleur, beaucoup de douleur, de vide, ce sont quelques sentiments qui régnaient et gouvernaient cet endroit…

Ma maison depuis le 5 septembre 2009, je me souviens de la façon dont je suis arrivé ici, en réalité, j’avais mis du temps à arriver, mais quand ce fut mon tour, simplement je n’ai rien pu faire pour l’empêcher en touchant ainsi les portes de cet enfer…

Mes actions, mensonges, toxicomanie, jalousie, manque de confiance, peur, m’ont amené ici, dans un clin d’oeil j’ai atterri là, dans un monde nouveau avec ses propres règles, protocoles, systèmes d’organisation, totalement méconnus pour moi, un tunnel obscur où tes propres peurs et démons créent leurs propres histoires, l’imagination et le mythe urbain construisent maintenant ton chemin…

Les murmures depuis l’obscurité t’appellent, te guident ou simplement te parlent, règles qui cassent, accords qui finissent en trahison, un cercle vicieux de magouilles de tricheries que simplement commencent à nouveau, doutes, questions : Qu’arrivera-t-il demain ? Qu’est ce qui va suivre ?…

A la fin de tout, il s’agit d’un chemin sans retour qui recommence et t’enferme dans un endroit éternel, un abîme qui te regarde et toi, tu te demandes comme d’habitude, la même chose, pourquoi je suis là ? Quand est-ce que je partirai ?…

Et quand la nuit tombe, le père chronos continue d’avancer.

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Voix depuis la prison Nord de la Ville de Mexico (Canero n°4) + D’INFO

Traductions: Amparo, Les trois passants / corrections: Val, Valérie et Myriam

À lire également

+ d’INFOS ( Cliquez sur l’image )

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Toulouse : Journée anti-carcérale- Convergences et rencontres, jeudi 21 avril 2016

Posted in Actions, anti-carcéral, Archives, événements, Uncategorized on 19 avril 2016 by liberonsles

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Nous, collectifs, groupes et individus nombreux, avons répondu à l’Appel à « 10 jours d’autodéfense populaire » lancé par la CREA, Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion de Toulouse pour échanger, partager nos luttes et nos experiences et nous rencontrer du 15 au 24 avril 2016.

Le jeudi 21 avril 2016, nous vous invitons à toute une journée de rencontres, échanges, débats, ateliers et projections autour des luttes anti-carcérales.

Au Centre Social Autogéré
58, allées Jean Jaurès
Métro ligne A/B Jean Jaurès,
Toulouse.

Pour voir le Flyer – programme, cliquez ici

Au programme – jeudi 21 avril 2016 :

11h – Projection d’un documentaire sur l’ouverture d’un CRA en Belgique « Point.s de Fissures »

12h – Cantine populaire

13h30 – De la prison à l’HP, animé par le collectif Anti-psy

15h – Atelier : Lutte contre les dominations orales dans les assemblées anti-autoritaires

16h – Projection / débat : Présentation du journal anti-carcéral indépendant de combat « El Canero », luttes prisonnier.e.s Mexique, lecture de lettres (Les Trois Passants)

17h – Ateliers : Soutien aux longues peines et sur l’entraide Solidarité juridique pour les personnes incarcérées (Perce-Pierre et Kamelibre, deux collectifs de Marseille)

19h – Cantine populaire

19h – Émission « Bruits de Tôle » en direct

20h – Présentation du dernier journal de L’Envolée “Ça fait 20 ans …” discussion autour des peines infinies et des peines intérieures, à travers des récits et présentation de loi contre la criminalité organisée (L’Envolée) + Témoignage de vécu en centre de détention ou en centre de rétention (CREA) en présence de Jann Marc Rouillan

22h – CSA – Petit set de LYA, rap – Toulouse Lire la suite

MEXIQUE : Communiqué commun pour la liberté et contre l’oubli.

Posted in Communiqués, Uncategorized on 20 décembre 2014 by liberonsles

Luis Fernando Sotelo Libre-Rebelion-Design

Depuis le Mexique, 20 décembre 2014

Aux compagnons qui luttent en bas et à gauche
Au Congrès National Indigène
Aux compagnons de la Sexta
Au Réseau contre la Répression
Aux médias libres

Choisir par où regarder est aussi choisir depuis où on regarde. Ou est-ce la même chose de regarder d’en haut ou d’en bas la douleur de ceux qui perdent ceux et celles qu’ils aiment et dont ils ont besoin, à cause de la mort absurde, inexplicable, définitive?

Aujourd’hui, nous avons une énorme rage. D’un bout à l’autre de notre pays, la persécution, la disparition, l’emprisonnement et la mort sont « des lois » imposées depuis là-haut. Le narco – gouvernement pille les peuples de ses territoires, aiguise l’exploitation du travail, réprime tous ceux qui s’organisent ;tous ceux qui croient qu’un autre monde est possible. Les migrant-es, les travailleurs et travailleuses sexuelles, les sans toit, les différents, les rebelles. Nous sommes ceux et celles qui gênons les puissants. Nous les autres, nous sommes tous ceux et toutes celles qui nous refusons à homogénéiser notre identité, c’est-à-dire qui nous refusons à renoncer à notre différence. Lire la suite

RvsR : Condamnation des attaques du 14 décembre 2014.

Posted in La Guerre du Mexique d’en haut, Uncategorized on 20 décembre 2014 by liberonsles

14decRvsR : Condamnation des attaques du 14 décembre contre des familles d’Ayotzinapa, des étudiants de la UNAM et des membres de la radio Régénération

Le Réseau contre la répression et pour la solidarité dénonce les agressions de la police fédérale à l’encontre de nos compagnons : Carlos Alberto Ogaz Torres, membre de la radio Régénéración, souffrant d’une fracture du bras nécessitant une opération chirurgicale ; Ernesto Cruz Flores, étudiant de la UNAM, et Lambertino Cruz Antonio, proche de l’un des 43 étudiants disparus de Ayotzinapa. Ces trois compagnons se trouvaient dans la ville de Chilpancingo, Guerrero, durant les préparatifs du concert « Ayotzinapa : une lumière dans l’obscurité », dans la matinée du dimanche 14 décembre. C’est là qu’ils furent agressés par les forces fédérales.

Lors de leur transfert vers l’hôpital général « Raymudo Abarca Alarcón », nos compagnons ont été traités avec bien peu de respect. Aujourd’hui à Mexico, le compagnon Carlos se voit refuser tous soins de la part de l’institut national de réhabilitation et de l’hôpital général Dr. Manuel González, institutions qui dépendent du secrétariat fédéral à la santé. Dans les deux états, l’« argument » donné est le manque d’espace et de matériel nécessaire à l’opération dont Carlos a besoin. Nous savons nous que ces actes ne sont pas dus à de la négligence ou à une insuffisance médicale mais bien à une consigne politique à l’encontre de ceux qui communiquent et informent sur ce que les médias marchands taisent, c’est-à-dire, en donnant une voix aux luttes du peuple organisé. Lire la suite

La Realidad: Galeano vive !

Posted in Archives, Communiqués, La Guerre du Mexique d’en haut, Uncategorized on 2 juin 2014 by liberonsles

23.la realidadParoles du commandement général de l’EZLN,
par la voix du sous-commandant insurgé Moises,
durant l’hommage au compañero Galeano.

Quand nous avons été au courant de l’assassinat lâche et cruel de notre compañero Galeano, cela nous a provoqué beaucoup de douleur et beaucoup de rage. Mais on ne peut pas faire comme on veut, on a à respecter et à obéir à nos villages pour voir quel est le chemin à suivre et ce que nous devons faire, en tant que l’EZLN que nous sommes.

Le respect que nous disons, c’est comme ça que nous le pratiquons avec les villages et les autorités autonomes zapatistes, c’est pour ça qu’on prend sur nous, la rage et la douleur qu’on porte.

C’est jusqu’au moment où nous l’a demandé le Conseil de Bon Gouvernement de La Realidad, et qu’ils nous ont dit « on est arrivé à ce point et nous voulons que le commandement de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale intervienne pour que justice soit rendue, contre l’attaque et l’assassinat contre nous et contre notre organisation zapatiste ». Et donc là on peut intervenir… Lire le communiqué complet

Manifestation – PARIS- Justice pour Galeano ! Halte à la guerre contre les communautés zapatistes !

 

OAXACA: Bulletin d’information sur les prisonniers Loxichas (RvsR)

Posted in Uncategorized on 29 juin 2013 by liberonsles

tabascoOAXACA: Bulletin d’information sur la brigade d’accompagnement des familles des prisonniers Loxichas transférés vers l’État de Tabasco.

Bulletin du Réseau contre la répression et pour la solidarité (RvsR).

27 juin 2013.

Le 7 juin 2013, notre compagnon Álvaro Sebastián Ramírez ainsi qu’Abraham García Ramírez, Agustín Luna Valencia, Eleuterio Hernández García, Fortino Enríquez Hernández, Justino Hernández José, tous prisonniers de Loxicha, Oaxaca, ont été transférés arbitrairement sous torture physique et psychologique au Centre d’extermination n°13 à Miahuatlán, Oaxaca.

Cet arbitraire s’est à nouveau répété le 21 juin quand les prisonniers ont été transférés au Centre d’Extermination n°6 dans l’État de Tabasco (à environ six cents km de leur ville natale, Oaxaca). Le but de ce transfert :  les éloigner de leurs familles et de leurs compagnons, en essayant en vain de les couper de la solidarité qui leur entoure. Apparemment l’enfermement injuste ne suffit pas, il faut en plus les éloigner de tout type de soutien moral venant de leurs familles et de tous ceux et celles qui sont attentifs à leur situation. Cependant ceux d’en haut se trompent car la solidarité se déplacera là où elle sera nécessaire, et la lutte pour la liberté de nos compagnons continuera à se développer. Lire la suite

« Nous sommes gouvernés par l’injustice » : a déclaré Patishtán

Posted in Uncategorized on 9 mars 2013 by liberonsles

marcha-el-bosque-patishtan« Nous sommes gouvernés par l’injustice » : a déclaré Patishtán, suite au refus de la Cours de réviser son cas. « C’était une bonne occasion de voir si au Mexique il y a une justice », a regretté, lors d’une interview téléphonique, le professeur tzotzil originaire du village d’el Bosque.

Ville de Mexico. « Nous sommes gouvernés par l’injustice », a déclaré Alberto Patishtán Gómez depuis la prison numéro 5 de San Cristóbal de las Casas au Chiapas, après avoir appris que les magistrats de la Première Chambre de la Cour Suprême de Justice (SCJN) ont refusé que le plus haut tribunal puisse considérer son cas, en prétendant que celui-ci ne présente pas d’éléments suffisants pour mériter leur attention.

« C’était une bonne occasion de voir si au Mexique il y a une justice »,  a regretté, lors d’une interview téléphonique, le professeur tzotzil, en ajoutant : « Nous, les prisonniers, continuerons la lutte  contre l’injustice et la corruption du système judiciaire « . Il a salué les deux juges qui ont voté en faveur de sa cause, Olga Sanchez Cordero et Arturo Saldívar. « Eux, oui, ils sont disposés à connaître la vérité. Les autres ne regardent pas les choses comme elles devraient l’être ». Lire la suite

La discrimination et le racisme, ont prévalu une fois de plus contre le Professeur Patishtán

Posted in Uncategorized on 9 mars 2013 by liberonsles

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Communiqué de la Red Contra la Represión y por la Solidaridad (RvsR) concernant la décision de la la Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) sur le cas d’Alberto Patishtán

Notre compagnon Alberto Patishtán a traversé pendant 12 ans un long chemin rempli d’irrégularités juridiques, d’injustices et de mensonges. Il a été arrêté le 19 juin 2000, pour des délits qu’il n’a pas commis. L’État l’accuse, le torture et l’emprisonne parce qu’il lutte pour l’organisation communautaire et dénonce la mauvaise gestion des autorités municipales. Malgré tout, ni les mauvais traitements, ni les punitions n’ont effrayé sa capacité à s’indigner face à l’injustice. Depuis la prison sa lutte continue, non seulement pour sa propre liberté, mais pour celle des prisonniers de l’organisation de la Voix de l’Amate qui ont aussi du supporter les irrégularités juridiques, les injustices et les mensonges.

Le mercredi 6 mars 2013 l’injustice, ainsi que la discrimination et le racisme, ont prévalu une fois de plus contre le Professeur Alberto Patishtán, contre les peuples indigènes et contre les prisonniers politiques qui se trouvent dans les prisons de notre pays. La Première Salle de la Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) a refusé d’assumer sa compétence pour prendre en compte la reconnaissance de l’innocence du professeur Alberto Patishtán Gómez, condamné à 60 ans de prison, et qui avait réclamé cette reconnaissance. Lire la suite

Depuis l’Europe : Liberté immédiate pour Alberto Patishtán Gómez !

Posted in Uncategorized on 9 mars 2013 by liberonsles

cartasolipatishAux compagnes et aux compagnons dans n’importe quel calendrier et n’importe quelle géographie ;
Aux compagnes et compagnons prisonnier-e-s de la Sexta ;
Au compagnon Alberto Patishtán Gómez ;
Aux compagnes et aux compagnons Zapatistes ;
À la Sexta ;

4 mars 2013.

Compagnons et compagnes :

Avant tout recevez tous et toutes une salutation solidaire et du courage depuis nos différentes géographies. Le mois dernier à Paris, différents collectifs se sont réunis lors d’une rencontre européenne de solidarité avec les compagnons et les compagnes zapatistes. Dans cet espace, nous avons pu nous regarder et nous parler dans un contexte particulier, maintenant que commence une nouvelle étape appelée : « La Sexta » Parmi les nombreuses choses dont nous avons discuté, pour nous il reste clair que nous devons continuer à regarder vers le bas et ne pas oublier ceux et celles qui dans n’importe quel calendrier et dans n’importe quelle géographie nous ont enlevé, nous ont caché, nous ont séquestré, nous ont enfermé, nous ont extradé et isolé, pour le délit d’être indigène, d’être rebelle, d’en avoir marre, de parler une autre langue, de ne pas avoir de ressources, d’avoir appartenu à une organisation avant ou après l’arrestation, de protester, de se mobiliser, de se solidariser …ou tout simplement pour penser que les choses peuvent être différentes de ce que nous imposent ceux d’en haut. Lire la suite

CHIAPAS: Le cas du professeur tsotsil Patishtan est désormais entre les mains de la Cour Suprême de Justice

Posted in Uncategorized on 2 mars 2013 by liberonsles

patishLe 6 mars 2013. Le cas du professeur tsotsil Patishtan est désormais entre les mains de la Cour Suprême de Justice de la Nation Mexicaine (SCJN)

San Cristóbal de Las Casas, Chiapas
28 février 2013

La Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) doit étudier le cas d’Alberto Patishtán Gómez, afin de présenter le 6 mars 2013 son analyse devant la Première Chambre de la SCJN. C’est cette dernière qui statuera sur la recevabilité de la procédure de reconnaissance d’innocence présentée en septembre par la défense du condamné.

Le cas du professeur tsotsil Alberto Patishtan Gomez est désormais entre les mains de la Cour Suprême (SCJN). Pour le Centre des Droits Humains Frayba qui a suivi son cas juridique de prés, la décision de la cour pourrait représenter un précèdent justicière en faveur des droits de l’humains au Mexique.  Ce centre a rendu public un bulletin où il explique le fait que la 1ere Chambre de la Cour Suprême (SCJN) prévoit de réviser le 6 mars 2013 le cas d’Albero et de se prononcer sur son innocence. La juge Olga Sanchez Cordero de García Villegas, présentera le projet qui permettrait de décider si SCJN a les attributions nécessaires pour étudier cette reconnaissance d’Innocence présentée en faveur du professeur Patishtán. Lire la suite